Retour à la source

Un monde auquel il faut prendre part

Un monde qui se rassure des dérives, des folies, du chaos en y projetant une vision hypnotique

Le brouillard qui s’épaici autour de nous et la Vérité pourtant qui se cache derrière.

Le monde semble avoir perdu la partition.

Ce weekend « Code source, Résurgence » fut comme une mélodie qui a vibré uniquement de notes justes.

Enfin on touche à une vérité à notre taille. Enfin plus d’air. Les murs dans nos têtes, des murs partout, qui nous contraignent, des sentiments écrasés. Ne pas oser s’élancer à la conquête de notre être véritable.

Olivier fracasse les croyances, les habitudes. Il ouvre la voie. Il lève le voile. Il me rend ma place, ce que je croyais impossible.

J’ai compris que l’on peut créer le plein à côté du gouffre. La colère a fini de me secouer, de m’écumer, telle un séisme.

Dans ces espaces je reconstruis quelque chose et petit à petit monte le sentiment d’être à ma place, ma juste place, et prête à apporter au monde ce dont il a besoin pour retrouver l’harmonie.

La réalité devient une évidence.

Je suis en train de laisser pousser des racines dans cette terre. De longues, longues racines et à cet endroit, ça brûle, ça chante, ça résonne, ça vibre fort.

Je suis libre, je respire, je marche sur le chemin. Le monde est à moi. Je suis ce monde, chaque parcelle, chaque être vivant, chaque chose, chaque élément. Je suis tout ça à la fois et tout n’est qu’un, dans un accord parfait.

Je commence à percevoir la limpidité de la détermination dans le brouillard

Comme si d’un seul coup, en une impulsion, tout s’emboîte, tout s’harmonsie.

Le code source est là, révélé.

Durant ce weekend je me suis assise à la table du soleil à la rencontre des êtres de lumière. J’ai franchi les barbelés de l’asphyxie et je commence à vivre ce pourquoi je suis née.